L’indice NDVI a vu le jour avec le lancement des satellites Landsat dans les années 1970. Au départ utilisé pour discriminer les nuages et la végétation d’autres cibles, il a été rapidement orienté vers le suivi de l’évolution de la végétation en cours de saison. Cet indice est aujourd’hui toujours mesuré par des satellites mais depuis, de nouveaux vecteurs ont vu le jour. On pense bien sûr aux drones mais il ne faut pas oublier les avions ou encore les machines directement au sol. L’utilisation du NDVI en agriculture et notamment en céréaliculture est aujourd’hui fréquent voire routinier.
Suite à de nombreuses publications démontrant la capacité de cette mesure à aider les viticulteurs dans leurs prises de décision technique, les surfaces viticoles couvertes en NDVI par télédétection augmentent chaque année en France. En 2016, 13% de la surface en céréales et 1% de la surface viticole ont été survolés en France représentant 1,1 million d’hectares. Cette surface est répartie entre le satellite (85% du volume) et les drones et avions (15%). Cependant, il nous semble important de rappeler les bases de la mesure du NDVI afin d’aider les vignerons dans la compréhension de cet outil et donc d’en optimiser son utilisation.
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Images NDVI satellitaires issus du programme Meris |